Nadja, comment en es-tu venue à créer des bijoux ?
Je n'ai suivi aucune formation de bijouterie. Me lancer dans le bijou a été hasardeux, au départ, il était un moyen comme un autre d'appliquer des recherches ou manipulations textiles.Mon goût pour le textile est antérieur à celui que j'ai découvert pour le bijou, il remonte à une dizaine d'années. Je créais des sculptures textiles lorsque j'étais à la fac, puis j'ai suivi une formation textile en tissage et en broderie.Après l'école Duperré, j'ai commencé à chercher différents domaines où je pourrais appliquer mes recherches textiles: création de plaids, de sacs et de bijoux. Mais j'ai décidé de me focaliser sur un domaine d'application: le bijou, qui m'offrait plus d'aisance créative, où il est possible de concevoir des collections très différentes les unes des autres, de décliner avec cette sensation que les possibilités sont sans fin.
Qu'est-ce qui t'a poussé à créer ta marque ?
J'ai décidé de créer ma marque suite à la création de la collection Patchwork (constitué de petits coussins rembourrés) il y a bientôt 3 ans. Je la développe toujours, elle a participé à donner une identité singulière aux bijoux que je créais, elle a permis de construire les lignes directrices de mes créations et de constituer un réel esprit particulier, poétique, ludique et aérien que je m'applique à suivre pour la création de toute nouvelle collection.
C'est ainsi que s'est créée ma marque.Quels sont pour toi les moments ou les rencontres les plus marquants de ton parcours professionnel ?
L'atelier Jean-Pierre Ollier dans lequel j'étais brodeuse ponctuellement dès la fin de mes études, et qui a aiguisé mon amour du textile et précisé mon désir d'utiliser mon savoir-faire et d'être à mon compte, ma participation au salon Eclat de Mode qui m'a permis de commencer à bien diffuser mes bijoux en France et à l'étranger.
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